Hello I want to die, please fix me

Mon ancien collègue et ami Mario Cloutier m’a fait parvenir un lien vers la description d’un livre qui sera publié au cours de l’été.

Hello I want to die, please fix me

Quel titre !

Mario, ce grand sage, n’est pas mon papa spirituel pour rien.

J’ai en tête au moins deux projets de livre une fois que j’en aurai fini avec cette blessure au haut du corps.

Mario sait que je me questionne sans cesse sur la façon de faire comprendre la dépression à ceux qui ne l’ont jamais vécue.

Je suis moi-même d’un naturel plutôt empathique, je pense même que je le suis plus que la moyenne des ours.

Malgré cela, y a des affaires que je ne comprenais pas au sujet de la dépression.

J’ai déjà écrit, un peu à la blague, que tout le monde sans exception devrait faire une dépression dans sa vie. Ça réglerait tellement d’affaires.

Mais c’est une solution plutôt cruelle, je le reconnais.

Je continue donc de chercher les meilleures façons de faire comprendre la dépression et les souffrances qui peuvent nous envahir.

Ce titre résume avec une telle justesse ce qu’est la dépression.

Hello I want to die, please fix me.

Salut, je veux mourir, peux-tu m’aider à guérir.

C’est ça la dépression.

Tu veux guérir, mais en attendant, ça fait tellement mal que tu veux mourir.

En fait, tu ne veux pas mourir, tu veux seulement ne plus souffrir.

C’est pourquoi l’auteur écrit I want to die, PLEASE FIX ME.

C’est ça le coeur du message. Svp aidez-moi à guérir.

Il m’est arrivé de vouloir mourir pour ne plus souffrir. Mais ce qu’il faut retenir, c’est juste que je ne voulais plus souffrir.

Mais il y a encore ce tabou, ce fichu tabou.

Déjà, demander de l’aide est un petit exploit. Seulement une personne sur deux le fait.

Shit ! Une personne sur deux qui va souffrir seule dans son petit coin.

Déjà, quand on accepte d’être soigné, on se sent quand même seul dans son petit coin. Mais pas tout le temps.

Y a des fois, tu serais prêt à faire bien des choses pour t’en sortir.

Voici le refrain d’une pièce musicale sur laquelle je travaille en ce moment, pour vous donner une idée…

Y a des matins 

Tu mangerais les crottes de ton chien 

Mais il ne manque 

Que le billet du médecin

Y a des matins 

Tu mangerais les crottes de ton chien

Mais y a pas de brevet 

Sur le caca canin.

Alors, la prochaine fois qu’une personne de votre entourage souffrira d’une dépression, rappelez-vous seulement cette phrase :

Hello I want to die, please fix me.

Publié par

ÉP Champagne

Humain de 51 ans. Né sous le nom d’Éric-Pierre Champagne, un 15 avril 1967. Parfaitement imparfait. Se pose beaucoup de questions et n’a pas toujours les réponses. Se demande justement où s’en va homo sapiens… Toujours dans le sens de l’évolution? Et quelle évolution? Comme la majorité des humains sur cette planète, ma vie est faite de hauts et de bas. Il y a eu quelques bas au cours des dernières années. J'ai fait plein de « fucking » petits pas pour m’en sortir. Écrire et composer de la musique sont les deux choses qui me font le plus grand bien dans ces moments difficiles. En plus de faire du jogging. Sauf que je ne peux pas courir plusieurs fois par jour. Écrire et faire de la musique, si. Je suis journaliste. Mais aussi plein d’autres choses. Père de deux adultes, propriétaire d’un gros toutou et d’un chat, amant de la nature, de la musique, du jardinage, des randonnées en montagne, des balades en vélo, de milk shake préparés exclusivement à la laiterie La Pinte et amoureux de la vie, quand elle ne me tombe pas dessus, comme le ciel chez les Gaulois. Je ne suis pas à une contradiction près, j’ai quelques bibittes dans ma tête et autres blessures de l’âme, comme la majorité des habitants de cette planète. Mais dont la grande majorité, justement, ne veut tout simplement pas l’avouer. Préoccupé par l’avenir de la planète, mais surtout de l’avenir d’homo sapiens et celui des relations humaines. Parce que c’est ce qu’on est, après tout, des animaux sociaux. Encore un brin naïf, malgré plusieurs poils de barbe blancs et quelques cheveux aussi. Toujours envie de changer le monde, mais j’ai appris à la dure que les sauveurs n’existent pas. On fait juste notre petite contribution, pis c’est ben correct comme ça. Dans un premier temps, vous allez retrouver sur Homo sapiens mes textes, plutôt personnels, et mes compositions musicales, qui ne passeront pas à CKOI. Et j’en suis fort aise. Plus tard, pourquoi pas, on y retrouvera aussi des histoires qui font du bien. Des histoires d’humanité. Des histoires de héros ordinaires. De chevalier Jedi qui restent du côté lumineux de la Force et qui font le bien à petite échelle. Pour se rappeler qu’homo sapiens existe encore et que son avenir n’est pas nécessairement celui qu’on voit venir. Parce qu’être naïf, du moins un peu, me semble qu’on a encore besoin de ça, non?

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