Après le troupeau de mammouths

Promis. Je ne ferai pas de dessin trop souvent.

C’est que je n’ai pu terminer la première pièce musicale que j’ai commencée aujourd’hui.

Celle-là est un peu plus émotive. Je l’ai mise de côté pour me reposer un peu.

La deuxième est presque terminée et je peux déjà vous révéler le titre : La complainte du nain qui voulait divorcer de ses parents. J’essaie l’humour un peu plus, pour faire autre chose que des affaires plus sérieuses. Ça me fait du bien. Comme la pièce Ô ma dulcimer, que j’ai eu beaucoup de plaisir à faire.

Mais je voulais plutôt vous parler de mammouths.

Il y a les miens, évidemment. Ceux que j’ai affrontés.

Mon magnifique (sic) dessin illustre mon état d’esprit du moment.

Celle d’un gars qui vient d’échapper à un troupeau de mammouths, mais qui ressent encore les effets de ces affrontements.

La bonne nouvelle, les mammouths sont derrière moi.

La moins bonne nouvelle, je suis encore en train de gérer les conséquences de les avoir affrontés.

C’est ce qui explique ma dépression. Ce qui explique aussi mon état d’esprit. Celui d’un gars qui ne voit pas toujours le soleil derrière les gros nuages noirs. À l’occasion, cependant, un rayon vient réchauffer ma joue.

Mais l’autre bonne nouvelle, c’est que je vais quand même de l’avant, laissant les mammouths derrière moi. Tsé, les fucking petits pas.

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Mais assez parlé de moi.

Je trouve qu’on ne parle pas assez des mammouths de 2018 et de leurs conséquences pour bien des gens.

Encore là, je sais bien qu’il y a plein de sujets d’importance dont on doit s’occuper.

Mais me semble que celui-là est tout aussi important.

Tout le monde dit qu’on vit dans une société stressante où les gens sont stressées. Mais à part le dire et le répéter souvent, on fait quoi ?

Je dis çà de même. Me semble que ça mérite réflexion, non ?

 

Publié par

ÉP Champagne

Humain de 51 ans. Né sous le nom d’Éric-Pierre Champagne, un 15 avril 1967. Parfaitement imparfait. Se pose beaucoup de questions et n’a pas toujours les réponses. Se demande justement où s’en va homo sapiens… Toujours dans le sens de l’évolution? Et quelle évolution? Comme la majorité des humains sur cette planète, ma vie est faite de hauts et de bas. Il y a eu quelques bas au cours des dernières années. J'ai fait plein de « fucking » petits pas pour m’en sortir. Écrire et composer de la musique sont les deux choses qui me font le plus grand bien dans ces moments difficiles. En plus de faire du jogging. Sauf que je ne peux pas courir plusieurs fois par jour. Écrire et faire de la musique, si. Je suis journaliste. Mais aussi plein d’autres choses. Père de deux adultes, propriétaire d’un gros toutou et d’un chat, amant de la nature, de la musique, du jardinage, des randonnées en montagne, des balades en vélo, de milk shake préparés exclusivement à la laiterie La Pinte et amoureux de la vie, quand elle ne me tombe pas dessus, comme le ciel chez les Gaulois. Je ne suis pas à une contradiction près, j’ai quelques bibittes dans ma tête et autres blessures de l’âme, comme la majorité des habitants de cette planète. Mais dont la grande majorité, justement, ne veut tout simplement pas l’avouer. Préoccupé par l’avenir de la planète, mais surtout de l’avenir d’homo sapiens et celui des relations humaines. Parce que c’est ce qu’on est, après tout, des animaux sociaux. Encore un brin naïf, malgré plusieurs poils de barbe blancs et quelques cheveux aussi. Toujours envie de changer le monde, mais j’ai appris à la dure que les sauveurs n’existent pas. On fait juste notre petite contribution, pis c’est ben correct comme ça. Dans un premier temps, vous allez retrouver sur Homo sapiens mes textes, plutôt personnels, et mes compositions musicales, qui ne passeront pas à CKOI. Et j’en suis fort aise. Plus tard, pourquoi pas, on y retrouvera aussi des histoires qui font du bien. Des histoires d’humanité. Des histoires de héros ordinaires. De chevalier Jedi qui restent du côté lumineux de la Force et qui font le bien à petite échelle. Pour se rappeler qu’homo sapiens existe encore et que son avenir n’est pas nécessairement celui qu’on voit venir. Parce qu’être naïf, du moins un peu, me semble qu’on a encore besoin de ça, non?

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